les nuits et un combat sans victoire possible ou le désespoir est accepté comme norme où l'homme n'a comme dimension que le nombre d'homme qu'il aura tué.les corps sont épars alentours, certains en putréfaction, d'autres dorment ici épuisés sans voir, sans réaliser qu'ils sont morts parmis les morts, mais que seulement ils respirent encore cet air acide et rance, cette odeur de cuir et de merde mélées. Ici il n'y a plus de chien pour manger les cadavres, on les a déjà mangé pour survivre. ici l'absurde est commun, on tue et on se suicide pour ne pas mourir de la main de l'autre. ici on vous mutile pour le plaisir de vous voir souffrir, ici la chair n'est pas sacrée. je suis armé d'un couteau, une lame courbe et vicieuse, on s'aproche et je vais mourir car je n'ai que ce bout de métal, ils sont nombreux et ils sont en colère, j'ai dépassé la peur, il ne reste que la mécanique, que le geste, à vrai dire je réalise que mon geste va etrainer automatiquement ma mort mais je ne suis ni soulagé, ni apeuré, je suis vide, j'attends. l'un se détache du groupe et va droit vers mon embuscade, je lui plante ma lame dans l'oeil tout en lui arrachant la gorge avec mes dents, je sais faire ca. il est jeune. il est armé et porte des insgnes cabalistiques dont je ne reconnais pas les signes si ce n'est que ce sont ceux de l'enemi, ceux du mal. et pourtant nulle révolte en moi, le détachement. je n'ai pas peur car je réalise que je ne suis que spectateur...je vois d'autres hommes attaquer l'enemi, salement, comme des animaux armés de technologies et d'outils sophistiqués, on se tue à distance, on se tue aveuglément, on se tue froidement...je crois reconnaitre les balkans ou la tchétchénie, un endroit sans réalité autre que la boucherie, qui ne crée que de l'enfer, que de la mort sans raison, que des corps mutilés que de la haine éternelle.